British Summer Time Festival – Hyde Park, Londres – Week-End 1

L’an dernier, je m’étais rendue à ce festival car les Libertines s’y reformaient, je te le racontais ici. Impressionnée par la fosse en délire s’y trouvant, je voulais retenter l’expérience. Le fait que les Strokes et Blur y jouent n’y était pas pour rien non plus. Donc, j’y suis retournée. J’ai fait le premier week end oui car c’était Blur + les Strokes le premier week end ou sinon Taylor Swift et les Who le second week end. Le choix à été vite fait.

Donc Jeudi 18 Juin, en route pour Londres. Ça sonne un peu comme l’an dernier mais avec tout de même un peu moins d’excitation sachant déjà à peu prés à quoi m’attendre. Et si tu veux faire un concert à Londres ou tout simplement aller à Londres, je te conseille vivement Eurolines juste pour le prix, bon certes c’est très long, mais c’est si peu cher. On arrive en retard à Londres, enfin on sait pas vraiment si on est en retard ou si l’heure d’arrivée prévue n’est pas à l’heure locale, passons… Un check-in à l’hôtel plus tard, nous voilà à Marble Arch. Prête à pénétrer l’enceinte du festival, Albert sortant son album cet été est placardé partout… En même temps, on vient pour les Strokes donc on est déjà dans le bain comme ça. Il est un peu tard et j’ai raté Public Access TV, Gengahr et Hinds, la déception est énorme. C’est les trois groupes que je voulais vraiment voir. Je me console en me disant que je les ai déjà vu et que Public Access TV en revanche qui se trouve en Europe assez exceptionnellement joue sur Londres le lendemain.

Beck joue sur la main stage, n’étant pas une fervente fan et sachant que Temples à envahi une scène plus petite. J’accours. Étonnement, j’ai trouvé ça sympa mais sans plus. Alors que j’aime vraiment beaucoup écouter Temples. Mais en live, c’est : convenable.

Pas le temps de finir le set de Temples, n’ayant pas envie de me retrouver très loin pour les Strokes.

Voilà, nous y voilà. C’est toujours un sentiment super étrange quand tu attends un groupe que tu as beaucoup écouté, jamais vu. C’est souvent un très long quart d’heure et là c’est un peu le cas. C’est long mais en même temps c’est plus rien, ça fait deux mois que j’ai mon billet et donc deux mois que j’attends impatiemment que le jour J arrive.

Is This It retentit. Et j’avoue avoir trouvé cool tout de suite, le fait qu’il n’y est rien sur la scène, rien sur les écrans. Enfin, la mise en scène n’est absolument pas spectaculaire, pas de jeux de lumières phénoménaux. Ils se suffisent à eux même.

Le public n’est pas des plus enjoués. Le rappel est mou du genou, on finit même par se demander si ils vont revenir. Mais ils reviennent et avec Juicebox, qu’ils n’avaient pas joué depuis longtemps avant leur concert à Primavera. Le concert se finira sur Take It or Leave It.

C’était vraiment cool de voir les Strokes pour la première fois (et sûrement dernière fois d’après les révélations d’Albert). Mais l’ambiance était quelque peu décevante. Enfin, je m’attendais à un public spectaculaire. Mais voilà, c’était tout de même génial. Et c’est une chance unique d’entendre toutes ces chansons en live. Julian était comme d’habitude bavard et très maladroit dans ces paroles. C’était mignon.

Mais si je dois garder un truc de ce concert, c’est Last Nite que le public a chanté en coeur. D’ailleurs, il était presque compliqué d’y dissimuler la voix de Julian.

D’ailleurs, j’ai profité du voyage pour aller voir la Up The Bracket Alley. L’an dernier, le séjour avait été un peu trop rapide pour s’y rendre mais là, la journée entre le concert des Strokes et Blur le permettait largement.

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Et j’ai été voir les Albion Rooms, mais ça ne vaut pas vraiment le coup de s’y rendre car c’est aujourd’hui une habitation des plus classiques…
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Et ensuite, j’ai été voir Public Access T.V que j’avais raté le jour précédent au BST et c’était G.É.N.I.A.L ! De plus, c’était dans un tout petit pub super sympa près de Finsbury Park.

D’ailleurs, je te conseille d’aller écouter ce qu’ils font.

Second jour de festival, et d’ailleurs le dernier. Je comptais arriver pour Drenge, mais je les ai raté. À vrai dire, rien de très grave, ils seront au festival Oui FM quelques jours plus tard.

Bon, ce soir c’est Blur. Je les ai vu 5 jours avant au Zénith et savoir que je vais revivre un truc comme ça, c’est super excitant. Donc je ne pense qu’à Blur. Mais The Horrors rejoint la main stage. J’entretiens une relation amour/haine avec ce groupe, je peux parfois les aimer comme les détester. Et là, j’ai vraiment beaucoup aimer. Hormis un public des plus frigide (à peine 5 rang de remplis et uniquement des fans de Blur venant que pour Blur).

Ensuite Hanni El Khatib joue sur la plus grande des petites scènes (oxymore, oxymore). Je l’avais vu et d’ailleurs découvert sur scène au We Love Green donc j’interromps le set pour découvrir Fufanu, c’était sympa mais je finirais tout de même par retourner voir Hanni El Khatib. L’ambiance étant une fois de plus légèrement décevante et les avants de la scène presque vide.

Bon, viens le moment ou il faut rejoindre la main stage. Soucieuse d’être dans un endroit suffisamment animé pour vivre encore plus le concert. Je rejoins la scène durant le concert de Metronomy et la pluie s’abat sur Londres donc accéder à une place convenable ne relève pas de l’exploit.

Metronomy c’était cool, à l’image de Metronomy. Mais après les avoir vu à peu prés autant de fois en 2014 que j’ai vu mes propres parents en un an, je ne suis que guère impressionnée, contente mais ça s’arrête là.

Bon, viens le tour de Blur. Et c’est vraiment fantastique à voir en live. Je pensais voir une grande différence entre le public parisien suite au zénith et le public londonien. Et que nenni, même si Blur fait bien plus partie de la culture populaire anglaise, le public français n’en était pas moins vivant. La setlist n’était qu’un petit peu plus riche.

Bon j’avoue quand même que vivre Song 2 à Londres entourée de londoniens, c’est quelque chose.

J’étais contente d’entendre l’enchaînement I Broadcast et Trouble in The Message Centre qui est pour moi depuis le retour de Blur cette année, le plus beau passage de leurs concerts.

Et donc pour en conclure avec ce petit week end, je crois que si je m’y suis rendue c’était dans l’espoir de revivre un truc aussi huge et massive (juste pour vous dire qu’au moins, j’ai travaillé mon anglais) que l’an dernier pour les Libertines. Et en faite non, rien n’était comme l’an dernier. Le concert des Libertines furent un moment d’anthologie alors que le BST cette année fût un festival comme un autre.

C’était vraiment cool de vivre ces concerts, mais ils ne rentreront pas dans l’histoire, ni même dans mon top concert.

Je trouve que Julian Casablancas + The Voidz se défendent vraiment bien à côté des Strokes et qu’allait les voir vaut tout autant le coup ou même Albert en solo d’ailleurs. L’interaction avec le public est fade, et même si oui, on le sait, ils sont comme ça, on en est quand même toujours un peu déçu. Je m’attendais à quelque chose d’énorme, vraiment, et quand on attend autant quelque chose, on est souvent déçu. Donc je préfère tout mettre sur le dos de cette attente insurmontable que sur la prestation légèrement fade à mon goût. L’osmose groupe/public n’était pas là et c’est dommage. Mais je vous rassure l’osmose entre mon coeur et le groupe n’était que plus fort mais j’essaye de faire un jugement presque objectif.

Pour ce qu’il est en de Blur, voilà, c’est Blur. Enfin je ne sais que dire de leurs concerts. C’est génial, vraiment mais Hyde Park fut juste un de leurs concerts et non pas LEUR concert. C’était comme d’habitude avec un peu plus de monde. Mais c’est quand même un groupe qui vaut le coup d’être vu en live.

Festival We Love Green 2015

Jour 1, Samedi 30 Mai 2015 : 

On débarque sur le site du festival pour 15h, les concert débutants à 16h. À vrai dire, on veut commencer notre week-end avec Allah Las. Donc on écourte l’attente aux avants de la scène et on flâne au soleil assises dans l’herbe (oui, jusque là, la météo est de la partie). Fin du premier concert, nous choisissons de rejoindre la scène pour être placés au mieux pour les californiens qu’on attend de pieds fermes. On accourt à la barrière et sincèrement, ce fut assez simple de trôner au premier rang étant donné que la fosse était vide, seulement au premier rang, accolé à la barrière se trouve une horde de fan de Christine and the Queens. La fan base au complet avec en prime casquette à l’effigie de l’idole. Passons, Allah Las monte sur scène, se fût calme et léger mais en soit époustouflant. C’était pour ma part la première fois que je les voyais et j’ai vraiment apprécié. J’avais été convaincu par le second album, et ils mènent leur live à merveille. Et l’heure de passage dans le festival était la bonne, c’est un groupe d’après midi. Celui qui entretient le soleil au dessus de ta tête et qui te fait te sentir 40 ans plus tôt dans une Californie presque aride.

Sur la même scène, ce coup-ci c’est Hanni El Khatib qui s’y défoule. L’enchaînement est sympa, après un concert assez calme mais joyeux, un autre concert un peu plus remuant. Il se déchaîne, il électrise son public.

Une longue pose de 30 minutes plus tard, c’est le groupe qui est sûrement le plus attendu de la journée, Django Django. Il faut dire que quand on sort un album comme Born Under Saturn, on ne peut être qu’attendu. La setlist était vraiment sympa. Et le concert, magique. Le public semble dans l’ensemble lui aussi, ravi. On dirait même que c’est le seul groupe pour la première journée qui met presque tout le monde d’accord.

On finira le festival sur cette note très positive, les autres concerts ne nous tentant absolument pas, on quittera le parc de Bagatelle jusqu’au lendemain.

Jour 2, Dimanche 30 Mai 2015 : 

Au vue de cette météo, laissant à désirer, on décide de partir pour le festival plus tard que le jour précédent même si sincèrement rater Citizens ! ça me brise un peu le cœur. En faite, on vient presque juste pour Julian Casablancas and The Voidz ce dimanche, mais au risque de le voir de loin et de ne pas pouvoir admirer sa crinière Ketchup-Mayo qu’on avait découvert sur le live Arte Concert du festival Primavera le jour précédent ; on arrive pour Joey Bada$$.

Je ne peux pas dire que c’était bien ou que c’était nul car je crois que c’était le premier (peut être second en vérité) concert de rap que je voyais de ma vie. Mais bon, j’ai trouvé ça assez ennuyant , on s’ennuyait un peu donc un fan de Joey a essayé de nous faire un tuto « Comment danser à un concert de rap ? », bon ce ne fut pas super concluant donc au final, il a préféré faire des blagues en disant qu’il n’irait pas voir « Julian Marrakech » (fait : les rockeurs ont beaucoup plus d’humour que les gens fans de rap).

Donc on est tout devant pour Julian, c’était mon seul souhait pour cette journée et on y est. Une avalanche de pluie tombe sur la fosse et sur la scène (les ingénieurs ayant surement fait faux bond au festival à la dernière minute pour que la scène soit couverte d’une manière si miteuse). Les instruments se noient en même temps que les amplis. Le concert débute 15 min en retard. Bon jusque là, on s’en fout un peu, tant pis il débordera de 15 min et pas de temps perdu (croyez-vous…). Donc initialement prévu à 22h00, le concert commence à 22h15. Une pluie torrentielle anime le concert mais ne refroidit pas pour autant les fans venues en nombre. Bon, la setlist est un peu décevante, pas une seule chanson des Strokes, ni Instant Crush d’ailleurs même si personnellement j’avais aucune envie de l’entendre. Bon, sinon, disons-le-nous, ce concert était extraordinaire, grandiose et tout ce qui peut s’en suivre. Julian est merveilleux. Les Voidz sont merveilleux.

C’est pas les Strokes, mais c’est un très joli concert et avec cette pluie et ce ciel gris, une ambiance surnaturel est crée. La plus grosse déception restera quand Julian quittera la scène à 22h59, tel un voleur, jetant le micro, sans rattraper le retard qu’a pris le concert. C’est peut être vraiment le seul point négatif de ce concert qui fut à mes yeux le meilleur du festival.

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Et maintenant, je vais un peu plus parler de We Love Green en tant que festival et non pas des concerts que j’y ai vu. Les avis sont mitigés. Mais pour ma part j’ai plus aimé que détesté. On m’avait dit presque que du mal de We Love Green, et étonnement j’ai pas trouvé de flagrants points faibles à ce festival au point d’en dire du mal. La programmation, déjà, est bonne, très éclectique. Il y en a pour tous les goûts et les différents publics se mêlent.

Quand on critique We Love Green, on parle souvent toilettes enfin attente pour aller aux toilettes. Et sincèrement, l’attente est tout à fait raisonnable, elle n’excelle pas les 15-20 minutes, bien loin de l’heure et demi dont on m’avait parlé. (Et on fait pipi dans des toilettes sèches, si ça c’est pas beau de faire ça dans la capitale)

Les stands présents sur le site, eux en revanche, bien loin de tout ce qu’il y a dans les autres festivals. Devine quoi ? Même la fameuse, la tant redoutée, la reine du vue et revue, La Friterie Momo n’est pas là (assez rare en soit lors d’un festival). Les boissons sont assez chères c’est vrai, mais en contre partie, même si la bouteille d’eau par exemple est à 2€, ce n’est pas une vulgaire bouteille d’eau Cristaline qu’on te sert mais une bouteille en carton recyclable (donc dans la lignée de l’éthique du festival). La pinte est à 7€ donc dans l’ensemble ça reste un prix festival parisien. Pour ce qu’il en est de la nourriture, tu trouves de tout mais alors vraiment de tout. Et les prix restent abordables pour certains stands comme un peu exorbitants pour d’autres. On a été chez My Pic et c’était très sympa (photo à l’appui) sachant que pour une barquette de ce type le prix était de 6€.

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Les deux seuls problèmes pour moi restent, la taille du site bien inférieur à la capacité de réception, enfin ça reste tout de même vivable. Et le second est le trop plein de choses à faire, ce qui fait que les gens ne viennent pas essentiellement pour la musique et on s’y perd un peu, l’esprit festival de musique n’est pas trop trop là. Tu peux même y acheter des crèmes et des produits de beauté (????).

Personnellement, je suis allée à ce festival avant tout pour la programmation, Django Django, Allah Las et Julian Casablancas + The Voidz me suffisaient amplement. Le festival en soit ne m’intéressait pas trop. Mais c’est vrai que c’est un joli événement. Mais c’était très sympa et ça correspond un peu à tout ce que les festivals veulent être et essayent d’être aujourd’hui, avec une identité très propre et attiré un nouveau public de type blogueuse mode. Pour moi, la priorité restaient les concerts, et je n’ai pas été déçue de ce côté là, donc si la programmation m’attire, j’y retournerais encore et encore.

Et vue que les images sont un peu plus représentatifs que l’écrit. J’ai compilé quelques images du festival ici :

Et sinon je publie souvent des images en temps réel des concerts aux quels j’assiste sur mon compte Instagram.

Merci à Heineken pour les invitations ! 

Blur, 16-04-2015, enregistrement de La Musicale, @ Studio 104

Jeudi, je me suis rendue à un concert quelque peu spécial. Peut être le sais-tu ou non, mais Blur se reforme et non pas seulement pour une série de concerts mais pour la sortie d’un nouvel album.

Ce nouvel album, 12 ans après le dernier, c’est The Magic Whip (sortie prévue le 27 avril). Il a été annoncé par surprise avec un décompte mystérieux sur la page Facebook du groupe puis une conférence de presse annonçant cet album en question ainsi qu’un concert événement lors du BST à Hyde Park, Londres.

Et donc nouvel album oblige : il faut passer par la case promotion. Après en avoir déjà fait un peu en Angleterre, l’album se dévoile, déjà avec un concert à Londres au quel quelques privilégiés ont pu assister et qui a été diffusé sur YouTube. Et un jour avant l’enregistrement de La Musicale, ils étaient sur le plateau de Later… with Jools Holland, sur la quelle on découvrait un peu plus les titres Ong Ong et I Broadcast.

Et donc pour en revenir à La Musicale, j’apprends un jour avant l’enregistrement que j’y suis conviée, billet de train en poche, je pars voir Blur pour la première fois de mon existence donc avec clairement une monstrueuse envie d’y être déjà. J’ai déjà mon billet pour Hyde Park donc je savais que j’allais enfin les voir cette année mais là c’est plutôt précipité entre ce concert et l’annonce d’un Zénith (bien entendu, déjà complet…).

Arrivée au Studio 104. 

On se place tout d’abord sur le plateau des guignols de l’info et on y assiste en direct.

Ensuite, on se décale d’un cran pour rejoindre le plateau de la musicale. On est clairement en sur-effectif étant donné la demande face à ce concert. La demande d’invitations a été impressionnante à ce que les organisateurs en disent. Et les quelques chanceux présents sont même bien trop nombreux. Certains sont donc obligés de rester sur le plateau des guignols pendant le concert.

J’avoue n’avoir eu de pitié pour personne et me suis accaparée la place au premier rang en face d’Alex James (groupie un jour, groupie toujours). 

Venons-en à l’important. 

Blur débarque sur la scène et commence par Lonesome Street (chanson déjà connu du public car le clip est sorti il y a déjà deux semaines). Et pour en revenir à ce clip, Damon, ni aucun membre du groupes d’ailleurs réalise cette jolie petite danse (un peu ridicule ok) que l’on voit dans le clip.

Ensuite, le groupe enchaîne sur celle qui a été le premier aperçu de l’album. Go Out. Et voilà en live, elle correspond exactement à mes attentes personnels face à l’écoute que j’en avais eu. Et elle colle bien dans le décor étant donné qu’il y a des glaces à la vanille sur la scène. (référence à ce clip ce coup-ci).

PS : si tu as raté les derniers clips de Blur, va les voir car ils valent le détour, mais par pitié ne cherche absolument pas d’explication rationnelle à tout ça car tu seras dans l’incapacité d’en fournir une (beaucoup ont déjà tentés)

Ensuite, le groupe joue la majorité des titres du nouvel album : Thought I Was a Spaceman, I Broadcast, My Terracotta Heart. Pour le moment de celles que j’avais entendu ma préférée était There Are Too Many Of Us. Et c’est la prochaine, et c’est confirmé : j’aime vraiment beaucoup cette chanson. Et en live encore plus.

Ensuite, Ghost Ship, Pyongang, Mirror Ball, Ong Ong. Mention spécial pour Ong Ong qui a peut même surpassé There Are Too Many Of Us dans mon coeur.

Bon pour le moment, on a eu que des nouvelles chansons, sincèrement ça nous ravis. Mais à vrai dire, on aimerait quand même entendre un peu de ce qui a fait la gloire de Blur durant des années. Ils nous disent qu’ils vont jouer des chansons plus anciennes et Damon a sa guitare, on essaye de deviner la quelle ils pourraient jouer. Le doute se porte sur Beetlebum et Coffee & TV. Et l’heureux élue sera Beetlebum pour notre plus grande joie.

Et pour finaliser en beauté ce concert, Trouble In The Message Centre. Et comme Damon aime sentir la proximité entre lui et son public. Il nous demande de le rejoindre sur scène.

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J’ai récupéré la setlist à la fin aussi.

Donc pour conclure, c’était vraiment super cool, je suis très pressée de les voir à Hyde Park mais c’était vraiment une chance inouïe de les voir en tout intimité sur un plateau TV avant de se mêler à 60 000 personnes devant eux. Et j’ai pu profiter d’un super live mais c’est vrai que quitte à choisir je préfère un vrai concert et une vraie ambiance de concert. Mais comme là, c’était encore dans un point de vue découverte du nouvel album, ça ne pouvait pas être mieux.

Donc merci encore un milliard de fois à MyClap TV pour cette précieuse invitation.

Et puis comme les mots pour décrire un concert sont souvent insuffisants et que je n’ai pas la moindre image de concert puisque c’était une émission filmé et que donc il est interdit de capturer une image. Je t’invite à le regarder Lundi 27 Avril à 23h50 sur Canal+ et comme mise en bouche Blur sera au Grand Journal. Si tu n’as pas Canal+, l’émission sera diffusé le 2 Mai à 11h50 en clair.

Pour en finir avec cette article, j’ai quelques photos un peu moches prisent à la sortie du groupe des studios.

Et un petit mot final, il se murmure qu’Oasis serait bientôt en train se de reformer. Donc si tu chéries la britpop presque autant que moi, reste connecté ! Le NME en parle : ici.

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Alex James

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Damon Albarn

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Graham Coxon

The Libertines, 30 septembre 2014 @ Zénith de Paris

Après avoir bravé la frontière franco-anglaise et le public anglais pour les voir cet été. Voilà que je suis allé à leurs Zénith, les Libertines jouaient mardi au Zénith de Paris pour leur unique date en France. Bon je n’ai plus besoin de cacher mon admiration pour ce groupe mais voilà le concert  était une fois de plus une véritable merveille. Dix ans qu’ils n’avaient pas jouer en France ensemble et le jeu en valait dans l’ensemble la chandelle.

Un Peter en forme et carré comme jamais, un John toujours aussi froid et concentré, un Gary déjanté et un Carl énergique comme à l’époque fait bon ménage. Car oui, si vous avez pu être déçu de Doherty en solo ou accompagné de ses Shambles, et bien aujourd’hui c’est un autre personne sur scène, c’est un homme qui prend un plaisir à suivre une setlist et n’accumule plus les dérapages. Le groupe est en forme mais le public est aussi trés en forme. Beaucoup d’étrangers ont fait le déplacement, à croire qu’ils voulaient rattraper les 10 années perdues.

L’ouverture des portes étaient à 18h30 (donc trés tôt) mais deux premiéres parties étaient programmés Deers et CuckooLander (que je te conseille vivement d’aller écouter), enfin j’étais surtout venu pour les libs ! Le concert commence violemment sur un bon vieux The Delaney, je ne te cache pas qu’en live c’est vraiment l’une de mes chansons favorites et que j’aime entendre le public crier Say no, no, no, say yeah, yeah, yeah. Les incontournables du groupes continuent et c’est une fois de plus grandiose ! Ma principale déception Londonienne avait été la coupure pendant France mais cette fois, ils la joueront jusqu’à la fin. La transpiration de chacun s’entre-mêle (vue comme ça, c’est presque dégueulasse mais si magique). Oui car le public est fou, la fosse est folle. Bon ce n’est pas Hyde Park, c’est violent mais on peut survivre. On va dire que comparé à pas mal d’autres concerts, par exemple mon dernier BabyShambles (Lyon, 26/07) c’est très violent. Beaucoup reviennent avec des bleus et un de mes voisins de fosse c’est même fait explosé l’arcade au point de pas mal saigner mais on peut quand même beaucoup plus profiter du concert que de veiller à sa propre survie comme la dernière fois.

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Deux heures de concerts, avec une reprise par Carlos uniquement de Ballad of Grimaldi (chanson de Peter Doherty tirée du single Broken Love Song) puis Peter enchainera un peu plus tard avec un bon vieux Fuck Forever qu’il interprétera fièrement sans la moindre hésitation, ni roulage par terre (et ça fait du bien). Et pourtant il est toujours cette même personne divaguante mais tout en assurant d’une meilleure manière ces concerts. D’ailleurs il ne se retiendra de prôner son amour pour le saucisson après en avoir reçu un venant du public avec un « vive le saucisson« , à croire que vivre à Paris lui va très bien !

Une fin monumentale après le rappel, What Became of The Likely Lads retentit, s’en suit Up The Bracket (je vous laisse imaginer l’état de la fosse aprés ces deux titres…). Et il finit par les deux chansons qui constituent le single qui est je le pense vraiment mon favori, What a Waster et I Get Along. Carl n’a même pas besoin de crier Fuck Em’, on s’en charge à sa place. Derniers instants sur la scène, et depuis que les deux frères-amoureux-jenesaisquoideplus ne sais quoi ce sont retrouvés ils se câlinent sans cesse. Donc Peter saute gentiment sur le dos de son compère mais le voilà qui ré-atterrit sur la batterie de Gary. On dirait qu’il c’est quelque peu fait mal. Et oui, c’est ça d’avoir 35 ans. Mais c’est reparti, ils chantent le dernier couplet d’I Get Along, remercient le public. Gary lui profite d’un moment d’interaction, tandis que Carl joue son Peter et lance sa guitare à son équipe. Peter lui rassure son public et assure revenir bientôt et avec de nouvelles chansons. Espérons qu’il était sincère, et qu’on pourra bientôt recroiser la route des Libertines sur le territoire français.

 

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Pour résumer, si vous avez pu être déçu d’un concert concernant Doherty, c’est le moment ou jamais de passer l’éponge. Il reste encore quelques dates pour la tournée européenne des Libertines, alors courez ! En plus d’être musicalement complet, les concerts du groupe sont dotés d’une telle ambiance.