L’an dernier, je m’étais rendue à ce festival car les Libertines s’y reformaient, je te le racontais ici. Impressionnée par la fosse en délire s’y trouvant, je voulais retenter l’expérience. Le fait que les Strokes et Blur y jouent n’y était pas pour rien non plus. Donc, j’y suis retournée. J’ai fait le premier week end oui car c’était Blur + les Strokes le premier week end ou sinon Taylor Swift et les Who le second week end. Le choix à été vite fait.
Donc Jeudi 18 Juin, en route pour Londres. Ça sonne un peu comme l’an dernier mais avec tout de même un peu moins d’excitation sachant déjà à peu prés à quoi m’attendre. Et si tu veux faire un concert à Londres ou tout simplement aller à Londres, je te conseille vivement Eurolines juste pour le prix, bon certes c’est très long, mais c’est si peu cher. On arrive en retard à Londres, enfin on sait pas vraiment si on est en retard ou si l’heure d’arrivée prévue n’est pas à l’heure locale, passons… Un check-in à l’hôtel plus tard, nous voilà à Marble Arch. Prête à pénétrer l’enceinte du festival, Albert sortant son album cet été est placardé partout… En même temps, on vient pour les Strokes donc on est déjà dans le bain comme ça. Il est un peu tard et j’ai raté Public Access TV, Gengahr et Hinds, la déception est énorme. C’est les trois groupes que je voulais vraiment voir. Je me console en me disant que je les ai déjà vu et que Public Access TV en revanche qui se trouve en Europe assez exceptionnellement joue sur Londres le lendemain.
Beck joue sur la main stage, n’étant pas une fervente fan et sachant que Temples à envahi une scène plus petite. J’accours. Étonnement, j’ai trouvé ça sympa mais sans plus. Alors que j’aime vraiment beaucoup écouter Temples. Mais en live, c’est : convenable.
Pas le temps de finir le set de Temples, n’ayant pas envie de me retrouver très loin pour les Strokes.
Voilà, nous y voilà. C’est toujours un sentiment super étrange quand tu attends un groupe que tu as beaucoup écouté, jamais vu. C’est souvent un très long quart d’heure et là c’est un peu le cas. C’est long mais en même temps c’est plus rien, ça fait deux mois que j’ai mon billet et donc deux mois que j’attends impatiemment que le jour J arrive.
Is This It retentit. Et j’avoue avoir trouvé cool tout de suite, le fait qu’il n’y est rien sur la scène, rien sur les écrans. Enfin, la mise en scène n’est absolument pas spectaculaire, pas de jeux de lumières phénoménaux. Ils se suffisent à eux même.
Le public n’est pas des plus enjoués. Le rappel est mou du genou, on finit même par se demander si ils vont revenir. Mais ils reviennent et avec Juicebox, qu’ils n’avaient pas joué depuis longtemps avant leur concert à Primavera. Le concert se finira sur Take It or Leave It.
C’était vraiment cool de voir les Strokes pour la première fois (et sûrement dernière fois d’après les révélations d’Albert). Mais l’ambiance était quelque peu décevante. Enfin, je m’attendais à un public spectaculaire. Mais voilà, c’était tout de même génial. Et c’est une chance unique d’entendre toutes ces chansons en live. Julian était comme d’habitude bavard et très maladroit dans ces paroles. C’était mignon.
Mais si je dois garder un truc de ce concert, c’est Last Nite que le public a chanté en coeur. D’ailleurs, il était presque compliqué d’y dissimuler la voix de Julian.
D’ailleurs, j’ai profité du voyage pour aller voir la Up The Bracket Alley. L’an dernier, le séjour avait été un peu trop rapide pour s’y rendre mais là, la journée entre le concert des Strokes et Blur le permettait largement.
Et j’ai été voir les Albion Rooms, mais ça ne vaut pas vraiment le coup de s’y rendre car c’est aujourd’hui une habitation des plus classiques…
Et ensuite, j’ai été voir Public Access T.V que j’avais raté le jour précédent au BST et c’était G.É.N.I.A.L ! De plus, c’était dans un tout petit pub super sympa près de Finsbury Park.
D’ailleurs, je te conseille d’aller écouter ce qu’ils font.
Second jour de festival, et d’ailleurs le dernier. Je comptais arriver pour Drenge, mais je les ai raté. À vrai dire, rien de très grave, ils seront au festival Oui FM quelques jours plus tard.
Bon, ce soir c’est Blur. Je les ai vu 5 jours avant au Zénith et savoir que je vais revivre un truc comme ça, c’est super excitant. Donc je ne pense qu’à Blur. Mais The Horrors rejoint la main stage. J’entretiens une relation amour/haine avec ce groupe, je peux parfois les aimer comme les détester. Et là, j’ai vraiment beaucoup aimer. Hormis un public des plus frigide (à peine 5 rang de remplis et uniquement des fans de Blur venant que pour Blur).
Ensuite Hanni El Khatib joue sur la plus grande des petites scènes (oxymore, oxymore). Je l’avais vu et d’ailleurs découvert sur scène au We Love Green donc j’interromps le set pour découvrir Fufanu, c’était sympa mais je finirais tout de même par retourner voir Hanni El Khatib. L’ambiance étant une fois de plus légèrement décevante et les avants de la scène presque vide.
Bon, viens le moment ou il faut rejoindre la main stage. Soucieuse d’être dans un endroit suffisamment animé pour vivre encore plus le concert. Je rejoins la scène durant le concert de Metronomy et la pluie s’abat sur Londres donc accéder à une place convenable ne relève pas de l’exploit.
Metronomy c’était cool, à l’image de Metronomy. Mais après les avoir vu à peu prés autant de fois en 2014 que j’ai vu mes propres parents en un an, je ne suis que guère impressionnée, contente mais ça s’arrête là.
Bon, viens le tour de Blur. Et c’est vraiment fantastique à voir en live. Je pensais voir une grande différence entre le public parisien suite au zénith et le public londonien. Et que nenni, même si Blur fait bien plus partie de la culture populaire anglaise, le public français n’en était pas moins vivant. La setlist n’était qu’un petit peu plus riche.
Bon j’avoue quand même que vivre Song 2 à Londres entourée de londoniens, c’est quelque chose.
J’étais contente d’entendre l’enchaînement I Broadcast et Trouble in The Message Centre qui est pour moi depuis le retour de Blur cette année, le plus beau passage de leurs concerts.
Et donc pour en conclure avec ce petit week end, je crois que si je m’y suis rendue c’était dans l’espoir de revivre un truc aussi huge et massive (juste pour vous dire qu’au moins, j’ai travaillé mon anglais) que l’an dernier pour les Libertines. Et en faite non, rien n’était comme l’an dernier. Le concert des Libertines furent un moment d’anthologie alors que le BST cette année fût un festival comme un autre.
C’était vraiment cool de vivre ces concerts, mais ils ne rentreront pas dans l’histoire, ni même dans mon top concert.
Je trouve que Julian Casablancas + The Voidz se défendent vraiment bien à côté des Strokes et qu’allait les voir vaut tout autant le coup ou même Albert en solo d’ailleurs. L’interaction avec le public est fade, et même si oui, on le sait, ils sont comme ça, on en est quand même toujours un peu déçu. Je m’attendais à quelque chose d’énorme, vraiment, et quand on attend autant quelque chose, on est souvent déçu. Donc je préfère tout mettre sur le dos de cette attente insurmontable que sur la prestation légèrement fade à mon goût. L’osmose groupe/public n’était pas là et c’est dommage. Mais je vous rassure l’osmose entre mon coeur et le groupe n’était que plus fort mais j’essaye de faire un jugement presque objectif.
Pour ce qu’il est en de Blur, voilà, c’est Blur. Enfin je ne sais que dire de leurs concerts. C’est génial, vraiment mais Hyde Park fut juste un de leurs concerts et non pas LEUR concert. C’était comme d’habitude avec un peu plus de monde. Mais c’est quand même un groupe qui vaut le coup d’être vu en live.